Le Bilboquet

Toute une histoire




Le Bilboquet

balisage

Le Bilboquet, joyau de la forêt et internationalement connu faisait l'objet d'une surveillance depuis de plusieurs années. La pose d'un témoin de mesure permettait d'observer qu'un basculement du bloc était à craindre et afin de préserver notre icone "Bleausarde", la commission "Erosion" animée par l'ONF avait décidé d'en interdire l'escalade.


En parallèle, des moyens de mesure complémentaires furent installés pour essayer de cerner plus précisément les valeurs de déplacement du bloc sur trois plans afin de comprendre si l’écartement observé correspondait à un basculement et/ou un pivotement du bloc et dans quelles proportions. Une plaque d'information fut posée en son socle pour en assurer la préservation en 2012.



De mémoire d'anciens, la fissure ne laissait le passage que de quelques doigts.
Soixante dix années séparent les deux clichés qui suivent et attestaient d’une érosion autour du bloc, sans pouvoir pour autant affirmer que l’érosion était à l’origine du basculement observé.

1944 Bilboquet Fontainebleau     2014 Bilboquet Fontainebleau

Sur le dernier cliché, on distingue une dalle de grès qui, dans les années 40, était recouverte de sable.
Indiscutablement, la base de maintien du bilboquet était sujette à érosion.
Un projet de consolidation de son socle par l'enfouissement d'un bloc gréseux de grandes dimensions fut envisagé avec l'appui de l'ONF.



Des blocs de grès devaient être déposés en aval afin de contrarier le ravinement dû à la pente, ce qui aurait pour conséquence d’élever le niveau du sol et d'obtenir une assise du bloc plus large par endiguement de sable.


Les travaux

















L'ensemble des travaux ont étét réalisés sous le controle de Thierry Martin, Agent forestier à l'ONF.
Depuis 2015, les mesures attestent d'une stabilité du bloc.